Laura commence par nous raconter sa vie d’avant, notamment sa vie professionnelle dans le domaine social, et son expatriation à Rome.
C’est à l’occasion d’un voyage avec sa fille à Cuba et d’une rencontre là-bas qu’est né son projet. Il rassemblait son goût et son besoin de convivialité, de recevoir, ainsi que son envie de changement de vie. Nous abordons le sujet de l’expatriation, et elle nous explique pourquoi elle est, pour elle, synonyme de richesse.
« J’ai une curiosité du monde, une curiosité des autres cultures, qui fait que je pourrais aller vivre à peu près n’importe où » 
Elle a mûri son projet durant deux ans pour finalement ouvrir en 2015, et nous fait visiter sa maison à Cuba, Casa Kerida. Celle-ci est située à La Havane, dans le Vedado. Il lui faudra réunir deux appartements pour créer Casa Kerida. La Casa Kerida est construite sur deux étages, autour d’un patio desservant cinq chambres d’hôtes, sa cuisine ouverte et sa salle à manger, qu’elle partage avec ses guests pour les tables d’hôtes et dans laquelle sont servis les petits-déjeuners. A l’étage, un superbe toit-terrasse où elle servira son Mojito signature à ses hôtes. Elle y accueillera durant cinq ans des voyageurs français, principalement, mais aussi du monde entier.
Elle nous révèle ce qui est important pour elle, les petites choses qui font que les gens se sentent véritablement accueillis, notamment l’importance de soigner des moments tels que l’arrivée et le petit-déjeuner. Elle nous décrit son quotidien et nous comprenons comment elle arrive à trouver l’équilibre entre la discrétion et la disponibilité.
« J’ai toujours fait comme j’aurai aimé qu’on fasse pour moi. Je me suis toujours mis dans la peau d’un voyageur et essayé d’apporter ce qui, pour moi, me semblait important. »
La création et la gestion de son aventure entrepreneuriale à Cuba impliquera des risques, des challenges, et des difficultés au quotidien pour des choses qui nous paraissent si simples en France ou en Europe, comme trouver des produits pour le ménage, pour le petit-déjeuner ou la table d’hôtes.
« La gestion des petits-déjeuners, c’est un sport »
Laura a bien le goût du risque, et en franchissant les difficultés, elle a su tirer parti du charme de son pays d’accueil et en a retiré une expérience passionnante. L’énergie que cette activité demande au quotidien n’est rien à côté de ce qu’elle en retire : elle se nourrit du contact avec les gens, des rencontres et des liens qui se créent.
« J’avais assez peu de temps pour moi, mais ça ne m’a jamais pesé »
On parle aussi déco et de l’importance de coller à son environnement, et elle nous livre ses astuces et les clés qui pour elle, ont fait sa réussite.
Laura a su saisir une opportunité et a désormais quitté Cuba. Pour autant, elle ne souhaite pas créer un nouveau projet en France. Elle s’est découvert une vocation et ne compte pas en rester là ! Elle nous raconte comment elle a choisi sa prochaine destination : les Pouilles, en Italie. Elle a acheté récemment une maison là-bas et nous raconte comment elle l’imagine, à mi-chemin entre maison d’hôtes, gîtes, lieu de vie et d’art, et les étapes dans cette nouvelle aventure.
Elle nous livre enfin ses conseils pour ceux qui voudraient se lancer, et pour « choisir » le lieu de son futur projet.
Pour suivre Laura sur Instagram : @casa_kerida
Pour aller plus loin :
Les sites principaux depuis lesquels elle obtenait des réservations :
